Jack Meggitt-Phillips, La Bête et Bethany

J’ai découvert ce roman dans la sélection Masse Critique de Babelio. La couverture est fort réussie à mon goût, et j’avais une envie folle d’en savoir plus sur cette monstrueuse mâchoire !

Ebenezer Tweezer héberge une bête qu’il nourrit en échange d’une potion, qui lui a déjà permis de vivre jusqu’à 511 ans. Après avoir cédé à la plupart de ses caprices sans se poser de questions, le jour où celle-ci lui réclame un enfant, les choses se compliquent. Un cas de conscience peut-être mais la bête a terriblement faim !

Attention personnages méchamment drôles et détestables dans ce roman !

Ebenezer est cruel et terriblement égoïste, la bête affamée, sans état d’âme et la jeune Bethany qu’il va adopter, une vraie casse-pieds, râleuse mais heureusement ça va s’arranger ! Riche mais désespérément seul, l’arrivée de Bethany va finalement pimenter sa vie ennuyeuse au service de la bête.

Il y a un côté un peu effrayant et cruel dans cette histoire, surtout au début ! Je ne m’attendais pas du tout à ce genre d’humour. Petite pensée pour Lord Sushi et tous les autres animaux malmenés.

Prise de conscience des horreurs commises, culpabilité, apprentissage de l’empathie, il y a du boulot mais les personnages progressent tout au long du récit et finissent même par découvrir des sentiments nouveaux.
Des messages positifs, un personnage qui a peur de vieillir, une Bethany qui ne manquent pas de créativité, je me suis même un peu attachée à eux.

Un récit bien écrit avec des rebondissements et de belles illustrations amusantes en noir et blanc. Une petite touche british, avec une excursion à Buckingham Palace.

Quelques passages gourmands : du thé Mauve, du gâteau au chocolat pour faire engraisser Bethany et un copieux petit déjeuner : « Il disposa sur la table les bols de porridge, les pichets de jus d’orange, et plusieurs paniers remplis de croissants et de mini-muffins. » p.133

Note : 3.5 sur 5.

La fin laisse présager une suite ! La bête n’a sans doute pas dit son dernier mot ! Un roman à recommander aux jeunes lectrices et lecteurs qui n’ont pas peur des monstres. La bête est quand même assez terrifiante !

La Bête et Bethany (The Beast and the Bethany)de Jack Meggitt-Phillips & Isabelle Follath, Bayard Éditions, 280 pages, 2022
A partir de 10 ans

Merci aux Éditions Bayard et à Babelio pour cette découverte !

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12 commentaires sur “Jack Meggitt-Phillips, La Bête et Bethany

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    1. Oui, la bête a la fringale aussi et veut manger un enfant, plusieurs points communs avec le monstre. Ici la bête reste méchante mais les autres personnages évoluent, c’est ce qui m’a plu dans ce roman !

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    1. Oui, c’est bien pour les enfants qui aiment se faire un peu peur ! 😉 Il y a de l’humour aussi heureusement ! 😅
      Pour le RAT on n’a pas encore fixé de date.

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