J’ai choisi ce roman pour le Challenge NetGalley. Je n’ai pas souvent l’occasion de découvrir les titres de cette maison d’édition, qui m’attirent pourtant, c’est une belle opportunité.
Calme et Elie sont amis depuis l’enfance, ils ont 17 et 18 ans. Avec leur famille, ils quittent Paris d’abord en voiture, puis à pieds lorsqu’il n’est plus possible de faire le plein. De nombreuses familles se retrouvent sur les routes. C’est un monde en guerre avec de nouvelles épidémies, des pénuries conséquences du réchauffement climatique, des villes contrôlées par des groupuscules terroristes.
A Lyon, c’est la panique, Calme est séparée de ses parents, elle se renferme sur elle-même. Ils continuent vers Marseille, contrôlée par la mafia et décident de partir à nouveau, direction Massat, au sud de Toulouse. Les parents de Calme y posséderait une maison. S’installer dans cette vallée contrôlée par la Milice est leur seul espoir.
« Quand l’homme rompt l’équilibre du monde, la forêt fait d’énormes sacrifices pour rétablir cet équilibre. » Hayao Myazaki
Je suis entrée facilement dans l’histoire découvrant un futur pas très réjouissant mais crédible. C’est un roman post-apocalyptique qui dépeint la fin d’un monde, tel qu’on l’a connu. Le contexte fait un peu écho à l’actualité, ça interpelle forcément.
J’ai trouvé les personnages attachants. Il y a bien sûr la relation particulière d’Elie avec Calme, sa presque-soeur, qui entend l’appel de la forêt mais aussi avec Saule, la cheffe de la Milice et son attitude défensive, agressive liée à son vécu.
On a d’un côté la Milice armée, une organisation rigide, violente, très protectionniste permettant au villageois de survivre grâce à l’entraide et de l’autre la forêt, la nature et tout ce qu’elle peut apporter, tant qu’on la respecte, qu’on l’écoute, qu’on en prend soin.
Je n’avais qu’une envie tout au long de ma lecture, qu’un compromis soit trouvé. On ressent le tiraillement d’Elie entre les deux, son envie de s’intégrer, de participer à l’organisation du village, de se rapprocher de Saule sans renier Calme pour autant, tout en aidant ses parents à reconstruire un logement décent avant l’hiver.
Ce récit dystopique est bien rythmé avec une petite touche fantastique et légendaire. J’ai beaucoup aimé la fin, intense, touchante et toutes les réflexions intéressantes pendant la lecture.
Un beau roman à découvrir cet été !
Avant la forêt de Julia Colin, Aux Forges de Vulcain, Août 2023
Merci à NetGalley et Aux Forges de Vulcain pour cette découverte.


Le Challenge de l’imaginaire organisé par Ma Lecturothèque
Le Challenge Contes et Légendes organisé par Bidib
Ça a l’air plutôt intrigant et je crois que je n’ai jamais rien lu de cette maison d’édition ! Je note, sait-on jamais.
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C’est une maison d’édition que je ne connais pas bien non plus, je suis contente d’avoir tenté et j’ai hâte d’en découvrir d’autres. Parfois, il suffit de se lancer, un petit déclic et c’est parti. 🙂
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Oh oui toute une bien belle reussite alors….un livre a connaitre….
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Oui, c’est une belle découverte. 🙂
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Merci pour cette critique qui donne envie …Je ne l avais pas choisi. Mais si j ai le temps , je le lirai.
Bonne fin de journée, Hilde 🙂
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J’espère que tu auras l’occasion de le lire. Je ne suis pas déçue. J’aurais aimé lire davantage pendant le challenge mais ce n’était pas une bonne période. Bonne journée Claude. 🙂
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Je n’aurai pas le temps de le lire pour le challenge mais à l’occasion, je tenterai 🙂
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J’espère que tu auras l’occasion de le lire plus tard. 🙂
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Merci 🙂
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Dans la forêt, Après la forêt, Avant la forêt … on fini par s’y perdre avec tous ces titres qui traitent de récits post-apocalyptiques !
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C’est vrai, on peut d’y perdre d’une manière ou d’une autre! ^^ La forêt est une sacrée source d’inspiration. Ce récit m’a bien plu en tout cas.
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ça ne m’aurait pas forcément attirée, mais pourquoi pas!
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Je ne l’aurais peut-être pas choisi non plus mais je suis contente de l’avoir lu. 🙂
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