Ce roman me tentait depuis pas mal de temps. J’ai sollicité NetGalley, j’étais tellement contente en le téléchargeant et nous avons décidé avec Lou que ce serait notre première lecture commune pour notre moi japonais.
« Ikiro, jeune étudiant en architecture de l’université de Tokyo tombe follement amoureux de Midori, une jeune femme dont il sera passionnément épris, par-delà le temps et l’espace.
Débute alors un voyage à la lisière entre deux mondes, guidé par le chat Pumpkin.
Quotidien et merveilleux se mêleront dans cette histoire d’amour vertigineuse.
Un hommage à un Japon magique, peuplé de yokaïs et d’animaux bavards. Est-ce que la passion des deux amoureux triomphera de la frontière entre le réel et le rêve ? » Quatrième de couverture
J’avais vraiment hâte de découvrir ce livre, la couverture est superbe. Tous les ingrédients étaient réunis pour passer un bon moment de lecture. Et le début m’a plu, bien que le style soit assez lent, descriptif, et la narration un peu étrange, mystérieuse, entrecoupée d’échanges entre les deux personnages, en parallèle de l’histoire racontée.
J’ai décroché au moment où le récit bascule dans le fantastique. Je n’ai pas réussi à m’enthousiasmer pour la relation amoureuse et les différents voyages d’Ikiro. Je me suis enlisée et perdue dans cette histoire malgré ma passion pour la culture japonaise, une passion partagée par l’auteur, c’est indéniable. On trouve des yokaï et des petits clins d’œil à l’univers de Miyazaki.
Plein de thèmes sont abordés mais ça ne forme pas un ensemble très cohérent, à mon sens, ça ne colle pas et cette sensation ne m’a malheureusement pas quittée pendant toute la lecture.
C’est courant en SFFF de ne pas tout comprendre, d’être parfois déstabilisé mais le dénouement n’a pas su me convaincre, ni apaiser toutes ces impressions.
Le personnage d’Ikiro, que j’appréciais au début du roman perd en sympathie. En revanche, on sait peu de choses sur Midori. Les informations à son sujet restent anecdotiques et leur relation, qui démarre assez mal est superficielle et un peu malsaine, par certains aspects.
Je suis tellement déçue de ne pas avoir apprécié ce roman du début à la fin.
C’est un crève-cœur de partager ce billet.
Mon avis rejoint celui de Lou mais je vous invite à découvrir l’avis beaucoup plus enthousiaste d’ Antigone.
Ikiro de Benoît Marie Lecoin, Aux Forges de Vulcain, 2023
Des livres et des écrans en cuisine avec Bidib et Fondant : un onigiri au thon, un jus de mangue et des fluffy pancakes,
Un Mois au Japon avec Lou & Hilde


Je comprends ton ressenti car j’ai été également très déstabilisée par le passage vers le fantastique dont tu parles. J’ai essayé de ne pas perdre le fil (je me suis rappelée dun dessin animé vu) mais on aimerait rester dans l’ambiance du début je suis d’accord.
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Oh zut comment….les oeufs ne sont pas montes alors…zut
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Je reste intriguée mais c’est dommage ce manque de cohérence.
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l’idée était bonne dommage!
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Mince, mais merci tout de même pour le partage de ton avis. C’est un roman vers lequel je pourrais facilement me tourner. J’adore la couverture, qui me rappelle celle d’un roman que j’adore, Sortie parc, gare d’Ueno de Miri Yū.
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Merci pour ton avis, cela m’évitera une déception….
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J’avais vu le livre sur NetGalley, mais je l’ai laissé passer, pas ultra-sensible à la littérature japonaise comme tu sais… Du coup pas triste de l’avoir laissé de côté !
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