J’ai découvert ce roman sur Instagram, il y a quelques années et j’ai craqué lors d’un passage en librairie.
J’avais prévu de publier mon billet au printemps mais je ne suis pas parvenue à le finaliser. Il me semble toujours un peu inabouti, je ne sais pas si j’ai réussi à exprimer tout ce que je voulais, mais je vais le laisser tel quel.
Yui a perdu sa mère et sa fille lors du tsunami de 2011. Lors d’une émission de radio elle découvre l’existence du Téléphone du Vent, une cabine téléphonique qui permet d’adresser des messages aux proches disparus. Elle va s’y rendre régulièrement avec Takeshi qui a perdu sa femme et élève seul sa fille.
C’est un roman qui aborde un sujet difficile. Il est question de deuil, de reconstruction, de résilience.
J’ai ressenti de la tristesse pendant la lecture. J’ai eu de la peine pour les personnages, pour ce qu’ils traversent.
Il y a ce terrible sentiment d’impuissance face à la catastrophe et cette souffrance qui se manifeste de différentes manières malgré l’entraide, l’empathie et tous ces moments partagés à Bell Gardia, un endroit apaisant. J’ai souvent eu les larmes aux yeux.
La relation entre Yui et Takeshi évolue tout au long du récit. On y rencontre aussi d’autres personnages venus utiliser le téléphone du Vent.
J’ai trouvé l‘écriture délicate et poétique. Les émotions au cours de la lecture s’entremêlent. Les chapitres sont courts avec une alternance entre la narration et des éléments extérieurs répertoriés : une liste d’objets, un dessin…
Ce roman évoque aussi l’autel aux ancêtres (le butsudan) et la fête traditionnelle d’O-bon.
C’est un bel hommage aux proches disparus.
« Même si le temps passe, le souvenir de ceux qu’on a aimés ne vieillit pas. » p.34
« Yui lui avait appris que demain par principe n’existe pas » p. 61
« Si les meilleures choses ont une fin, il en va de même pour les pires. » p. 106
Un roman très émouvant, un peu éprouvant malgré tout, compte tenu du sujet. De beaux passages, j’en ai noté plein. J’ai rarement pris autant de notes pendant une lecture mais le plus surprenant est de découvrir que cet endroit existe vraiment au Japon.
Ce que nous confions au vent de Laura Imai Messina, 10/18, 2023
Quelques gourmandises évoquées : Onigiri, chocolat, café p.32, des éclairs à la banane p.68, oursins, soupe miso, mochi fourré au chocolat, beignets fourrés à la confiture de haricots azuki p102
Un Été au Japon avec Lou & Hilde
Nous n’avons pas « officiellement » relancé Un été au Japon avec Lou mais nous avons quand même prévu quelques escales japonaises en juillet et août.


Ce livre me tente beaucoup mais je vais le garder pour une période plus sereine.
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Oh oui a lire avec le moral alors didonc….mais il semble intrigant ce livre….
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La couverture est superbe, et même si le sujet est difficile, je trouve intéressant le fait que cet endroit existe vraiment !
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C’est vrai qu’il y a beaucoup de poésie dans ce texte et je suis très contente de l’avoir lu. Merci pour ce bel avis ❤
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Je te rejoins, ce roman m’a beaucoup émue.
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Je l’avais noté puis oublié, merci pour ce rappel. Au passage : la photo qui illustre ce billet est magnifique !
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Quelle jolie couverture et quelle belle photo de présentation 🙂
Pas certaine que ça collerait avec mes goûts littéraires, mais pourquoi pas ?
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Coucou Hilde !! 🙂
J’aime beaucoup l’idée de ce roman… et sa couverture aussi !
Joli mois de juillet à tous les deux, grosses bises fondantes. ^_^
http://croquerlespages.canalblog.com/
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Le titre est si poétique et les sujets semblent bien amenés. Je le retiens.
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Ce que tu en dis me tente beaucoup. Je trouve l’idée poétique, même si elle est triste.
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