Michiko Aoyama, Un jeudi saveur chocolat

J’ai repoussé ce roman deux fois, j’étais donc un peu hésitante en le sortant à nouveau de ma Pile A Lire.

J’en gardais un souvenir confus, aussi confus que mon état d’esprit l’an dernier à l’époque, où je l’ai lu. Je venais de perdre mon chien et je n’arrivais pas à suivre le fil de ce roman. Passer d’un personnage à un autre, mémoriser les liens entre eux était trop difficile.
J’ai voulu le relire en janvier, quand j’ai eu la grippe. J’ai renoncé au bout de quelques pages et il est retourné dans la PAL me laissant un ressenti encore plus embrouillé. 🤯🤒

En le reprenant ce mois-ci, j’ai bien sûr eu une petite impression de « déjà lu » mais c’est comme si je le découvrais aussi pour la première fois avec les idées claires, ça change tout.

C’est un roman choral d’un peu plus de 200 pages qui démarre dans un café de Tokyo et nous fait voyager jusqu’à Sydney. 🇦🇺🇯🇵

A chaque chapitre, on découvre donc de nouveaux personnages, une tranche de vie, en lien avec ce qui s’est déroulé dans le chapitre précédent.
Ça va vite, les chapitres sont courts et s’enchaînent à un bon rythme. On ne s’attarde jamais très longtemps en compagnie des personnages.
En rédigeant mon post, j’ai déjà du mal à tous les visualiser. 🤔 Ils sont douze.
Il y a celle qu’on appelle Chocolat Chaud, son amie Marie, le serveur du café Marble, Master le patron du café, une maman avec son fils, une enseignante et sa collègue…
Tous ces personnages sont donc liés d’une manière ou d’une autre et le fil de l’histoire se déroule tout au long du livre.
J’aime bien sa construction même si elle m’a un peu déroutée la première fois.

Les couleurs ont une importance particulière. Elles sont associées à un chapitre, à certains personnages.
On y parle d’amitié, d’amour, de choix de vie.

Note : 3.5 sur 5.

J’ai trouvé la lecture légère et agréable sur le moment, mais j’ai déjà l’impression qu’elle me file entre les doigts, sa saveur s’estompe déjà un peu. 🌸
Avez-vous eu cette sensation aussi ?

Un Jeudi saveur chocolat de Michiko Aoyama, Nami, 2017 – 2023

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9 commentaires sur “Michiko Aoyama, Un jeudi saveur chocolat

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  1. Il y a des fois où ce n’est pas le moment de lire certains livres. Celui-ci semble trop mêler de personnages et favoriser l’oubli.

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