Sujata Massey, Les Veuves de Malabar Hill, Une aventure de Perveen Mistry

J’ai découvert ce roman grâce à une lecture commune organisée avec les participantes des Étapes Indiennes.

Bombay, 1916 : Perveen Mistry est la seule femme à suivre des études de droit. Les conditions sont difficiles, les autres étudiants ne lui facilitant pas les choses. Cependant, elle va faire la rencontre d’un charmant jeune homme originaire de Calcutta, Cyrus Sodawalla.

1921. Perveen Mistry est devenue la première femme avocate indienne. Elle travaille pour le cabinet de son père. S’occupant de la maison Farid, Perveen est la seule à pouvoir entrer en contact avec les femmes recluses dans le zenana pour recueillir leur parole. Les veuves ayant mystérieusement renoncé à leurs biens. Lorsque le mandataire de la famille est assassiné, Perveen continue d’enquêter.

Je ne me suis pas ennuyée un seul instant avec ce roman policier qui nous emmène en Inde dans les années 1916 -1917 et 1921, par bonds successifs dans le temps.

Je me suis attachée aux différents personnages : Perveen, une héroïne forte, déterminée et soutenue par sa famille, les veuves de Sir Farid, mais aussi la meilleure amie anglaise de Perveen, Alice qui aura même un rôle à jouer dans l’enquête. J’ai aimé découvrir le passé de Perveen, sa rencontre avec Cyrus Sodawalla.

L’histoire est bien ficelée avec de nombreux rebondissements auxquels on ne s’attend pas. L’intrigue tient la route et l’atmosphère de la maison Farid devient parfois inquiétante, la demeure étant divisée en deux avec le zenana interdit aux hommes et les autres parties de l’habitation. Perveen interroge les veuves et va très vite se retrouver impliquée.

C’est un roman passionnant sur la condition et le droit des femmes parsis et musulmanes. On y évoque le poids terrible des traditions, l’enfermement des femmes pendent la période des règles. On découvre aussi les rivalités existants entre les différentes épouses de Sir Farid et l’importance pour ces femmes de connaitre leurs droits.

Un des passages qui m’a le plus touchée : le plaidoyer de Jamshedji.

Je terminerai par une note gourmande avec les délicieuses pâtisseries de la boutique de Yazdani : des dahitans qui trempent dans du sirop de rose, des caramels crémeux à la noix de cajou et aux amandes, des coupes de pudding à la crème anglaise, des gâteaux aux dattes… Les plats de Behnoush me sont un peu restés en travers de la gorge.

Note : 4 sur 5.

Un très bon moment de lecture. Vivement la prochaine aventure de Perveen !

« Elle cessa de respirer un instant, songeant que, comme les secrets de la maison Farid, il était impossible d’enfermer hermétiquement ces innombrables senteurs. » p. 436

Les Veuves de Malabar Hill de Sujata Massey, Une aventure de Perveen Mistry, Charleston Poche, 2018 – 2021 pour la présente édition
Lauréat des Mary Higgins Clarck Awards,

Une lecture commune avec Jojo, Rachel, Maggie, Katell, Wanderlustetmots (IG), Sharon
Véronique (publication antérieure)

Les Étapes Indiennes organisées par Blandine & moi

Des livres (et des écrans) en cuisine avec Bidib & Fondant Grignote

Lire au Féminin un challenge de lecture proposé par Tiphanya

Challenge Polar et Thriller avec Sharon

12 commentaires sur “Sujata Massey, Les Veuves de Malabar Hill, Une aventure de Perveen Mistry

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