Je suis loin d’être une inconditionnelle des romans de Raphaëlle Giordano mais le résumé a fortement titillé ma curiosité. On y évoque un « un univers poético-artistique qui chatouille l’esprit et le sort des chemins étriqués du conformisme ». C’est ce qui m’a attirée.
Mont-Venus, 50000 habitants. C’est la ville où vit Giulia et son fils Arthur, lycéen. Elle ne trouve plus de sens à sa vie professionnelle et lui est en échec scolaire. Il s’exprime à travers ses graphes.
Basile lui, repart de zéro. A 42 ans, il s’est offert un retour aux sources et a ouvert un concept store. Ses objets originaux, stimulent l’imagination, la créativité, mais tout le monde ne partage pas ses goûts et Louise Morteuil, garante des valeurs traditionnelles et de la moralité de Mont-Venus est bien décidée à lui mettre des bâtons dans les roues.
« Qu’est-ce que ça pouvait bien être la normalité ? Sûrement un truc qui rassure. »
J’ai adoré la boutique de Basile, le concept, l’ambiance, ses inventions ingénieuses pour rendre les gens plus heureux : le crâne Carpe DIYem, les objets à méditer, les « boîtes de conserve pour ouvrir l’esprit »… Il y a un petit côté geek très sympa.
La lecture est fluide, et je ne pensais pas que les pages se tourneraient aussi vite.
Je me suis laissée porter par ce roman aux beaux messages feel good : croire en ses rêves, cultiver le positif, accepter sa différence, dépasser ses peurs, développer sa créativité, suivre ses envies.
C’est positif, inspirant et j’ai aimé retrouver les différents concepts de développement personnel évoqués à la fin du livre.
Quelques bémols : les personnages sont assez caricaturaux, le style m’a un peu gênée au début avec tous ces bons sentiments mais je suis passée au dessus. L’histoire ne réserve pas de grosses surprises en matière de dénouement, disons qu’on s’y attend.
C’est une lecture agréable, légère qui peut faire du bien. Je l’ai appréciée et préférée à Ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n’en as qu’une.
« Elle ignore où elle va, et tout à coup, cela lui fait du bien de ne pas savoir. Elle se surprend à avoir les mains crispées sur le volant et desserre son emprise. Peut-être tout est là, dans ce simple geste, celui de relâcher la pression, de sortir du rôle écrasant de la personne-qui-contrôle-tout. »
Un extrait pour toutes les Louise Morteuil du quotidien !
Le Bazar du zèbre à pois de Raphaëlle Giordano, Plon, 2021
Un petit clin d’œil au Challenge Feel Good de Soukee -> roman lu au mois de janvier
Ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n’en as qu’une : mon avis mitigé
Oui mais non alors….tellement prise par les challenges et les LCs et surtout mes livres que, lala, ce n’est pas assez tentant pour le lire…lol
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Je comprends ! On est overbooké! 😉
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J’avais lu son premier, mais le côté un peu trop « développement personnel » me dérange un peu. Et surtout parfois je trouve comme toi qu’il y a un peu de trop de bons sentiments.
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Dans le premier c’est l’histoire surtout qui m’avait agacée, je m’attendais à y trouver des notions de développement personnel mais je ne m’en souviens plus du tout. 🤔😅 Celui-ci me laisse une meilleure impression. Parfois trop de bons sentiments ça m’énerve. 😆
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Je ne pense pas me laisser tenter mais le titre est super en tout cas ! 🙂
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La boutique est vraiment chouette ! 🙂 Rien que pour ça, je trouve que ça vaut le coup !
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