J’ai découvert ce roman dans la sélection Masse Critique de Babelio mais j’avais déjà repéré cette maison d’édition et différents titres pour notre mois japonais.
Dix-sept personnes meurent empoisonnées au cours d’une fête dans la villa des Aosawa. Un étrange poème a été retrouvé sur les lieux. La jeune Hisako Aosawa, est le principal témoin mais elle est aveugle. Les voisins sont interrogés, l’enquête piétine. Un coupable est trouvé, l’affaire est classée et pourtant, elle continue d’hanter les esprits. Makiko présente au moment de la fête a écrit un livre et relancé l’affaire, souhaitant découvrir la vérité.
C’est une enquête avec de nombreux témoignages. On découvre les personnages, leur rôle dans l’histoire et leurs visions de ce terrible événement, ayant laissé des séquelles chez les survivants. On imagine l’interlocuteur ou l’interlocutrice en arrière-plan, posant des questions et recueillant les réponses de chacun, que l’on découvre tout au long du roman. Le style est direct, l’écriture fine, ciselée, pleine de poésie et de délicatesse comme les autrices et auteurs japonais savent le faire.
L’atmosphère est lourde et pas seulement à cause du Typhon en approche. L’horreur est bien présente avec cette terrible scène d’empoisonnement et on ignore, si le coupable sera découvert.
La vérité a bien du mal à se révéler malgré les différents témoignages. On l’effleure, on croit avoir compris mais sans certitude, sans preuve, ça reste un peu floue jusqu’à la dernière page.
Passé et présent se mélangent un peu. Ce roman est déroutant, j’avais parfois du mal à reprendre la lecture et l’instant d’après, j’étais à nouveau happée par l’histoire.
J’ai beaucoup aimé l’ambiance et ces tâtonnements hésitants vers la vérité. Oserez-vous découvrir cette sombre affaire et ce roman noir, étrange et perturbant ?
Eugenia de Riku Onda, Atelier Akatombo, 2005 pour la première édition au Japon – 2022
Merci à Babelio et aux Éditions Atelier Akatombo pour cette lecture.



– Challenge Polar et Thriller avec Sharon
– Un petit clin d’œil à notre mois japonais
Oh oui je l’avais repere….et lala tu me donnes plus envie…
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Je pense que ça pourrait te plaire comme ambiance ! 🙂
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Belle couverture et histoire tentante. Je note… J’aime les romans japonais pour cette ambiance toujours bizarre qu’ils suscitent.
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Moi aussi, j’y ai pris goût ! Plus jeune, le côté étrange me perturbait beaucoup ! Je n’arrivais pas toujours à savoir si j’avais apprécié ou non. Maintenant, les sensations sont plus nettes ! 😁
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Moi, je vais oser 🙂 🙂
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Tu as bien raison ! 😉😁
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Je ne connaissais pas mais le roman m’intrigue après lecture de ton avis !
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Je continue d’y penser, l’ambiance est tellement particulière !
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Je n’ai jamais lu de titre japonais, hormis quelques mangas, mais je dois avouer que le mystère sur cet empoissonnement de masse m’intrigue beaucoup ! Merci pour la découverte. 🙂
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La littérature japonaise réserve bien des surprises, parfois c’est un peu déconcertant ! Ce titre en est encore la preuve mais je ne peux que t’inviter à découvrir. 🙂
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Alors j’en prend bonne note, merci ! Et bonnes fêtes de fin d’année. 😊✨
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C’est tentant ! Et cette couverture est fort réussie 🙂
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Oui, je suis vraiment contente de l’avoir lu et d’avoir découvert cette maison d’édition ! 🙂
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J’aime bien les romans noirs, de temps en temps. Il a l’air costaud, celui-là!
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J’aime bien en lire aussi. 🙂 Oui c’est une drôle d’ambiance !
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