Risa Wataya, Pauvre chose

La lombalgie est de retour aujourd’hui : douleurs, fatigue, diminution de la concentration. Ah pauvre chose ! J’ai bien choisi mon titre, tiens ! Je n’ai pas le courage de finaliser le billet que j’avais prévu mais j’en profite pour remettre en avant ce roman qui ne m’avait pas laissée indifférente à l’époque !

Back to the past * : J’ai découvert ce livre en 2020 lors d’une lecture commune avec Lou.

Julie, vendeuse dans un grand magasin de vêtements, sort depuis quelques temps avec Ryûdai, lorsque celui-ci lui annonce qu’il doit héberger son ex, Akiyo. C’est ça ou la rupture. Julie accepte, dans un premier temps compréhensive mais se pose de plus en plus de questions.

On découvre donc les pensées de Julie, une jeune femme, d’une trentaine d’années, originaire d’Ôsaka. Elle a peut-être une tête de salade sur la couverture mais elle n’est pas si naïve qu’elle en a l’air. Elle partage des anecdotes sur son travail et son quotidien mais c’est sa relation avec son copain qui occupe ses pensées.
Je ne l’ai pas senti très honnête ce Ryûdai, dés le départ.
Il a vécu aux États-Unis, et Julie se demande si la situation qu’elle vit est courante là-bas. Ses échanges avec les deux professeurs d’anglais ne vont pas vraiment la mettre sur la voie mais elle continue de cogiter, ce qui à mon sens est plutôt bon signe, ne serait-ce que pour sa santé mentale.

Les discussions et réflexions sont assez ordinaires, pas vraiment exaltantes et je me suis sentie un peu mal à l’aise par moment, au milieu de ce triangle amoureux, terriblement agacée par la situation pesante.
On a juste envie que ça pète ! Un peu comme hier après-midi, le temps était lourd, chargé d’humidité. On attendait l’orage ! Et bien là, c’est pareil. On l’attend l’orage !

L’autrice nous réserve d’ailleurs un petit séisme libérateur.

Ce roman écrit à la première personne se lit facilement et j’ai surtout apprécié la sensation qu’il me laisse une fois la dernière page tournée.

Note : 3.5 sur 5.

Je serais ravie de lire d’autres livres de Risa Wataya. Merci Lou pour cette découverte.

Pauvre chose de Risa Wataya, Éditions Picquier, 2016-2017

* Back to the past : Billet partagé sur mon ancien blog le 5 mai 2020
J’ai décidé de recycler des billets de mon ancien blog, de temps en temps, en fonction des thématiques, des saisons et de mes envies. J’ai créé un petit logo pour ce nouveau rendez-vous avec mes anciens billets.

Un Mois au Japon avec Lou & Hilde

11 commentaires sur “Risa Wataya, Pauvre chose

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  1. J’ai une mémoire horrible. Quand je vois la couverture, je me dis « je l’ai lu » mais ton résumé ne me dit rien du tout. Il y a longtemps (plus de 10 ans car je sais juste que je n’avais pas encore d’enfants), j’avais lu beaucoup de récits japonais d’auteurs différents. Je crois que j’étais obnubilée par le côté destabilisant, le fait de ne pas retrouver les codes d’écriture ni même les codes sociaux. Mais je sais que j’ai abandonné beaucoup de livres car finalement au niveau humain, j’étais très mal à l’aise du traitement des femmes.
    Maintenant je choisis mes lectures avec beaucoup plus de soin, pas juste selon la nationalité de l’auteur ! Pas dit pour autant que je me souvienne de tout dans 10 ans…
    J’espère que tu seras de nouveau vite en forme.

    Aimé par 1 personne

    1. Merci Tiphanya. Ce n’est pas évident de se souvenir de toutes nos lectures ! J’en oublie parfois aussi. Après, ça vient peut-être de mon résumé ! ^^ C’est vrai que certains récits peuvent être déstabilisants mais celui-ci ne manque pas de piquant malgré tout.

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