Aki Shimazaki, Hotaru, Le Poids des secrets /5

Il est temps de vous parler du cinquième tome du Poids des secrets que je dois rapporter demain à la médiathèque.

Tsubaki, étudiante en archéologie vient souvent voir sa grand mère, Mariko. La jeune fille avait pris l’habitude de lui raconter ses ennuis et ses secrets mais la vieille dame est tourmentée. C’est la saison des lucioles ホタル, les souvenirs sont ravivés et c’est maintenant à elle de raconter à sa petite-fille les secrets qui la hantent.

C’est encore un tome fort en émotions avec la confession de la grand-mère qui fait un peu écho à ce que vit Tsubaki. Il y a cette phrase cruelle qui marque les esprits et sonne comme un avertissement, un message à l’attention des jeunes filles : « Il faut prendre garde de ne pas tomber dans l’eau sucrée. » p.89

On retrouve tous les éléments des tomes précédents, les grands moments de la vie de Mariko sont retracés ici. C’est une traversée très poétique et émouvante entre passé et présent. Pour moi, c’est un peu la dernière pièce de ce puzzle livresque mais on peut lire les tomes dans l’ordre que l’on souhaite et je me demande quel effet ça ferait de commencer par celui-ci, par exemple.

Note : 5 sur 5.

Gros coup de cœur pour cette pentalogie si subtile, si délicate dans sa manière, d’évoquer les relations familiales, les sentiments, les souvenirs sur plusieurs générations avec l’Histoire qui se déroule en parallèle. A découvrir si ce n’est pas déjà fait !

Hotaru, Le poids des secrets #5 d’Aki Shimazaki, Actes Sud, 132 pages, 2004-2009

Un Mois au Japon organisé par Lou & moi au mois d’avril

4 commentaires sur “Aki Shimazaki, Hotaru, Le Poids des secrets /5

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