Yvan Barbedette, Ama Terasu, Déesse du soleil

J’ai découvert ce roman grâce à l’opération Masse Critique de Babelio et j’ai eu la chance de le recevoir accompagné d’une jolie dédicace personnelle et de petits goodies.

« Le 7 janvier 1989, le Soleil disparaît. Le Japon est plongé dans les ténèbres et des yôkai de toutes sortes envahissent les rues pour traquer les humains et dévorer leurs chairs.
Derrière ce chaos, un seul coupable, la déesse Amaterasu.
Akane, tueuse experte de démons, découvre qu’elle a été choisie par la divinité pour sortir le monde de l’ombre. Elle doit trouver de quelle manière devenir son Uzume. » Quatrième de couverture

J’ai dévoré ce roman en une journée !
Ce n’est pas le début dans un Tokyo post-apocalyptique qui m’a séduite, ni au premier abord, notre narratrice tueuse de yōkai, une lucifer blasée, droguée, avec son katana et sa famille dysfonctionnelle : un ex lourdingue et un fils ingérable.
L’atmosphère est assez glauque, notre héroïne est dépourvue d’empathie, donc pas franchement attachante au départ et puis tout ce qui se passe est tellement étrange.
L’histoire ne commence vraiment qu’à la page 79 ! J’ai embarqué à ce moment-là, surprise, captivée par la tournure prise par les évènements.
Le récit devient plus consistant et tout s’explique ou presque ! C’est à la fois passionnant, terrifiant et inattendu.
Akane est mise à l’épreuve. Et si l’avenir de l’humanité était en jeu…

J’adore quand la frontière entre le réel et le virtuel se confondent. Il y a un côté jeux vidéo, par moment, qui me fait un peu penser au film Nirvana de Gabriel Salvatores ou au roman Ready Player One d’Ernest Cline. J’aime les histoires qui se déroulent dans des mondes virtuels.
On trouve bien sûr des yōkai, des références mythologiques shintoïstes, une revisite de la légende d’Ama Terasu, des petits clins d’œil à la culture geek et un vrai récit de science fiction, fantastique et fantasy. Je pense qu’on a un bon mélange des genres !

De l’humour, de l’action mais aussi de l’horreur, de la baston, du sang, des mutilations, ce n’est pas de tout repos. Âmes sensibles, vous êtes prévenus, tous les yōkai ne sont pas gentils.

Note : 4 sur 5.

Un voyage féroce assez fou qui m’a captivée et bien changé les idées !

Ama Terasu, Déesse du soleil d’Yvan Barbedette, Éditions Luciférines, 2023
Merci à Babelio, aux Edtions Luciférines et à Yvan Bardebette pour ce voyage.

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6 commentaires sur “Yvan Barbedette, Ama Terasu, Déesse du soleil

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